Propos du chef d’état-major : polémique autour de l’appel à « accepter de perdre nos enfants »


Le mardi 18 novembre 2025, lors du congrès des maires de France, le chef d’état-major des armées Fabien Mandon a lancé des paroles qui ont déclenché une onde de choc dans l’opinion publique. Il a déclaré que, face à la menace croissante décrite par rapport à la Russie, la nation devait « accepter de perdre ses enfants ».

Selon lui, la France doit retrouver une « force d’âme » et se préparer mentalement à un éventuel conflit de haute intensité, évoquant un horizon de « choc possible d’ici trois ou quatre ans ».

Ces propos ont immédiatement suscité des réactions contrastées. Plusieurs responsables politiques, de tous bords, ont critiqué ce discours qualifié de « va-t-en-guerre ». Pour certains, ce n’est pas au général de se permettre de lancer un tel appel — cette responsabilité reviendrait au pouvoir politique.

Face à la polémique, le général Mandon s’est défendu le 22 novembre, affirmant que son intention était de « alerter et préparer » la population, pas d’encourager la guerre. Il a souligné que le contexte international s’était « fortement dégradé » et qu’il était nécessaire de prendre conscience des risques.