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📖 LITTÉRATURE - La trilogie des fourmis
Résumé de l'éditeur :
Nous ne sommes pas seuls sur Terre.
A côté de nous, à nos pieds, entre nos maisons, vit une autre civilisation.
Les fourmis.
Elles étaient sur Terre bien avant nous. Il y a plus de 100 millions d’années, alors que nos plus lointains ancêtres ne sont apparus qu’il y a 3 millions d’années.
Elles ont su, au cours des siècles, développer leur propre technologie, leur propre agriculture, leur propre architecture, leur propre politique. Mais nous les méprisons juste à cause de leur taille.
Un savant génial, le professeur Edmond Wells, a décidé enfin de susciter la rencontre. Le dialogue peut commencer malgré les méfiances et les peurs.
Avec le souffle d’une saga aux décors d’autant plus hallucinants qu’ils sont vrais, avec la complexité d’un monde d’autant plus extraordinaire qu’il existe réellement à côté de nous, nous sommes emportés dans les aventures de la fourmi 103 683e.
La Trilogie des Fourmis va nous faire découvrir les 3 «C» nécessaires à la rencontre avec toute civilisation étrangère :
premier volume (Les Fourmis) : le Contact ;
deuxième volume (Le Jour des Fourmis) : la Confrontation ;
troisième volume (La Révolution des Fourmis) : la Coopération.
Mais, bien au-delà du thème de la découverte de ces insectes étonnants, Bernard Werber nous invite à une réflexion philosophique sur la place de l’Homme sur Terre, sur sa capacité à comprendre ce qui lui est différent, – et à se comprendre lui-même…
Extrait du roman Les Fourmis de Bernard Werber
Le conte du tailleur de pierre
Une mère raconte à son enfant l'histoire d'un petit tailleur de pierre :
Il était une fois, un tailleur de pierre qui en avait assez de s'épuiser à creuser la montagne sous les rayons de soleil brûlants. « J'en ai marre de cette vie. Tailler, tailler la pierre c'est éreintant... et ce soleil, toujours ce soleil ! Ah ! comme j'aimerais être à sa place, je serais là-haut tout-puissant, tout chaud en train d'inonder le monde de mes rayons », se dit le tailleur de pierre. Or, par miracle, son appel fut entendu. Et aussitôt le tailleur se transforma en soleil. Il était heureux de voir son désir réalisé. Mais, comme il se régalait à envoyer partout ses rayons, il s'aperçut que ceux-ci étaient arrêtés par les nuages. « À quoi ça me sert d'être soleil si de simples nuages peuvent stopper mes rayons ! s'exclama-t-il. Si les nuages sont plus forts que le soleil, je préfère être nuage. » Alors il devient nuage. Il survole le monde, court, répand la pluie, mais soudain le vent se lève et disperse ce nuage. « Ah, le vent arrive à disperser les nuages, c'est donc lui le plus fort, je veux être le vent », décide-t-il.
- Alors, il devient le vent?
- Oui, et il souffle de par le monde. Il fait des tempêtes, des bourrasques, des typhons. Mais tout d'un coup il s'aperçoit qu'il y a un mur qui lui barre le passage. Un mur très haut et très dur. Une montagne. « À quoi ça me sert d'être le vent si une simple montagne peut m'arrêter ? C'est elle qui est la plus forte ! se dit-il.
- Alors il devient la montagne ?
- Exact. Et à ce moment il sent quelque chose qui le tape. Quelque chose de plus fort que lui, qui le creuse de l'intérieur. C'est... un petit tailleur de pierre.
Exercice facultatif : Prendre des notes sur le vocabulaire et les idées principales. En discuter avec un professeur ou un partenaire linguistique.