✅ TRANSCRIPTION - Épisode 2 : LA FRANCE : la langue, le pays et les habitants
Partie 1 : La langue française
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Sali, salut les amis ! Bienvenue pour ce podcast. Pour cet épisode, nous allons parler de la France.
Dans une première partie, nous parlerons de la langue française.
Dans une seconde partie, du pays, la France.
Et dans une troisième et dernière partie, des habitants, les gens, les Français.
Et nous nous poserons des questions et nous essaierons de répondre à ces questions que beaucoup de gens se posent sur ces thèmes.
Alors, pour commencer, parlons de la langue française.
Pourquoi il y a autant d'exceptions en français ?
Eh bien, vous savez tous, j’espère, que le français que l’on parle actuellement provient majoritairement du latin.
[00:01:00]
Je ne sais pas si vous avez déjà entendu une phrase en latin prononcée rapidement, c’est très difficile.
Nous avons intégré d’autres mots, d’autres langues à ce latin, nous avons fait un mix, un mélange de tout ça, et nous avons simplifié le résultat… pour l’adapter à l’oral tout simplement.
Donc, en résumé, c’est une très vieille langue. La formation, en tout cas, de cette langue est très vieille et elle a beaucoup évolué pour donner le français que l’on parle aujourd’hui.
Et notamment, c’est pour cette raison qu’on ne prononce pas toutes les lettres à la fin des mots, parce que ça nous permet d’avoir une prononciation plus fluide,
en éliminant surtout les consonnes finales, et notamment aussi des voyelles.
On peut [00:02:00] parler plus rapidement, avec moins de hiatus, moins de difficultés aussi pour enchaîner, pour faire le lien entre les mots.
Et c’est pour cette raison qu’il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup pratiquer l’oral et s’entraîner.
Vous devez vous entraîner pour prendre confiance.
Et vous devez le faire, si possible, seul.
Et quand vous arriverez devant un professeur, un enseignant… ou un Français, tout simplement, vous aurez moins de stress, puisque vous aurez déjà pratiqué ces phrases.
Vous aurez déjà prononcé ces phrases à voix haute de votre côté, sans que personne ne vous voie ni ne puisse se moquer de vous.
Donc on continue avec la question du genre.
Notamment, les anglophones nous reprochent l’utilisation des genres masculin et [00:03:00] féminin.
C’est un héritage du latin. Notre langue s’est construite en grande partie sur le latin, et donc c’est un héritage du latin.
Et cette manière de fonctionner, nous l’avons gardée.
En fait, il y a trois genres. Il y a un genre qui est neutre.
On l’entend notamment quand on fait un commentaire avec “c’est”.
Un exemple : quand vous serez, je l’espère, en voyage dans le nord de la France, vous pourrez aller à la boulangerie et demander un pain au chocolat.
Le pain au chocolat… quand vous allez le manger, vous allez certainement vous dire : “le pain au chocolat, c’est bon ici.”
L’adjectif “bon” après “c’est” est neutre. Il n’est pas masculin, il n’est pas féminin.
Quand vous réaliserez qu’il y a trop de nuages et trop de pluie dans le nord de la France, et que vous voudrez du soleil, vous irez dans le sud.
Et dans le sud, ne demandez pas de pain au chocolat.
Vous risquez d’être agressé physiquement.
Demandez [00:04:00] plutĂ´t une chocolatine.
Et quand vous demanderez cette chocolatine à la boulangerie, et que vous la mangerez, vous direz toujours de la même manière : “hum, la chocolatine, c’est bon.”
Et pas “c’est bonne”, “c’est bon”.
Donc… le pain au chocolat, qui est masculin dans le nord de la France, on dira : “c’est bon.”
Et la même chose, qui s’appelle “chocolatine” dans le sud de la France, on dira “la chocolatine, c’est bon.”
VoilĂ un exemple de mot neutre.
Ça n’est pas du tout important.
Vous venez de perdre quelques minutes à écouter une explication qui ne sert presque à rien… mais il faut le savoir !
Ensuite, continuons avec des remarques, qui viennent assez souvent, qui concernent la prononciation. Comment faire la différence entre e et ou ? Et comment faire la différence entre est et et ? Et quelques sons comme ça…
Beaucoup d’étudiants, quand ils entendent ces sons, ne sont pas capables de faire la différence. C’est normal, c’est normal. Les sons sont assez proches. Et la seule solution, encore une fois — on en revient à ce que je disais au début — c’est de pratiquer et de s’entraîner.
Vous aurez l’air un peu ridicule. Faites-le quand vous êtes seul, et vous aurez déjà l’air moins ridicule. Et quand vous parlerez avec une personne, avec quelqu’un, par exemple votre serviteur, vous serez plus à l’aise. Ce sera moins difficile. Ce ne sera pas parfait en deux jours. Mais si ça prend une semaine, deux semaines, c’est déjà mieux que de continuer à prononcer de manière incorrecte ces sons après des années de pratique du français.
Ensuite, on en vient à une autre question — ou plutôt une autre remarque. La question serait : combien de temps faut-il pour parler français couramment ?
Et la remarque qui vient beaucoup plus souvent, c’est : c’est très très long d’apprendre à bien parler français.
Ça dépend de plusieurs facteurs. Un des facteurs, c’est la motivation. Je ne dis pas qu’une personne qui ne progresse pas n’est pas motivée, mais la motivation, ce n’est pas seulement l’envie. Peut-être qu’on a envie, mais on manque de motivation. Parce qu’en général, on ne fait pas assez. Et comme on ne fait pas, on ne remporte pas de succès, on ne remporte pas de victoire sur la langue française — ou pas assez.
Et donc, on n’a pas beaucoup de confiance. Et quand on n’a pas beaucoup de confiance, on a moins de motivation. Mais on peut avoir envie. Et ce sont deux choses différentes qu’il faut différencier.
Il faut de la motivation et il faut beaucoup d’exposition à la langue. L’immersion.
Grâce à toute la technologie, c’est très facile maintenant. Le voyage, c’est un peu moins facile, mais si vous en avez l’occasion, faites-le. Vous paierez des taxes quand vous consommerez en France, et par conséquent, nous en paierons moins. Merci de votre considération.
Souvent, ça prendra un an, deux ans, avec un bon rythme régulier et une vraie motivation, une vraie exposition à la langue. Ça prendra un an à deux ans à quelqu’un pour avoir un bon niveau — un très bon niveau.
Petite remarque : beaucoup d’entre vous sous-estiment leur niveau. Vous pensez que votre niveau est horrible… et ce n’est pas le cas du tout. Quand on est francophone natif — et encore plus quand on est enseignant — on voit, on entend plutôt, beaucoup de personnes différentes.
Et… quand vous, pour déterminer votre niveau, vous vous comparez avec des francophones natifs. Nous, on vous compare avec des francophones non natifs. Ce qui fait une différence d’appréciation, d’évaluation considérable.
En résumé, si vous vous comparez avec des Français qui parlent français, vous aurez l’impression que votre niveau est nul. Si vous vous comparez avec d’autres étudiants qui apprennent le français, vous aurez une meilleure idée de votre niveau.
Puisque, quand vous parlez français avec des Français, on ne vous demande pas de parler exactement comme nous. On vous demande de pouvoir vous faire comprendre, dans la prononciation. On vous demande de pouvoir aussi utiliser les bons mots, le bon vocabulaire, pour désigner les bonnes choses.
Sinon, on ne comprend rien. Si vous dites : combien coûte ce poulet ? et que vous voulez acheter un pain au chocolat… on aura un problème de compréhension. Mon exemple est merdique.
Donc : le bon vocabulaire, la bonne prononciation, c’est déjà beaucoup.
Ensuite, la meilleure méthode pour apprendre le français… Comment fait-on ? Il faut, spécifiquement pour les langues, combiner plusieurs choses, mettre ensemble plusieurs choses :
L’écoute, la pratique de l’oral, la lecture — je sais, ce n’est pas forcément ce qui attire le plus de monde — mais la lecture est importante. Très importante.
Et les personnes qui lisent beaucoup ont, en général, un très bon vocabulaire, sont capables de s’exprimer très bien, et comprennent beaucoup mieux quand on leur parle.
Le dernier ingrédient de la recette, c’est le contact régulier avec la langue.
La cerise sur le gâteau — the cherry on the cake, comme diraient nos amis britanniques… the chiri an kék, ce serait l’écrit. Pour les plus motivés et courageux : l’écrit.
Ne cherchez pas à écrire un roman au début, bien sûr, mais au moins quelques phrases. Et ça va vous aider, au même titre que la lecture. C’est quelque chose qui n’est pas beaucoup pratiqué, mais qui aide énormément.
Ensuite, pour terminer cette partie sur la langue — qui risque d’être trop longue et chiante…
Comment être capable d’exprimer ses idées, enrichir le vocabulaire plus rapidement ?
En lisant — je viens d’y répondre — en écoutant du contenu varié aussi. Ça peut passer par l’écoute. Écouter des politiques…
La personne qui fait de la politique, qui sera peut-être la plus facile à comprendre, sans connaître grand-chose à la politique française, ce serait le président Emmanuel Macron.
Mais… de vous conseiller d’écouter Emmanuel Macron, ça me fait quelque chose…
Bref, si vous le voulez, écoutez des journalistes, écoutez des écrivains, écoutez des gens de toutes catégories socio-professionnelles, de toutes catégories sociales et de toutes catégories professionnelles, pour avoir un panel plus riche.
Et bien sûr, il faut réactiver tout ça, tout ce que l’on apprend. Et ça, ça se passe sur italki, sur mon profil, bouton « réserver une leçon », un forfait, tout ce que vous voulez… un coquin.
Donc, on passe à la deuxième partie : sur le pays.
Est-ce que tous les Français mangent du fromage et du pain tout le temps, tous les jours ?
Pour ma part : oui. En tout cas, si je pouvais. Parce qu’actuellement, ce n’est pas possible techniquement. Mais de temps en temps, oui.
Et si je pouvais me nourrir de pain français et de fromage, avec quelques fruits pour avoir un peu plus de vitamines, moi, je n’y verrais aucun inconvénient.
Peut-être, désolé pour nos amis véganes, mais la viande me manquerait.
Mais en tout cas, je pense que je pourrais survivre avec baguette — ou plutôt pain de campagne. Pain de campagne, c’est magnifique. Un bon pain de campagne avec toutes les sortes de fromages qui puissent exister sur le sol français, quelques fruits, une île sauvage, des… non, je m’égare.
Ce n’est pas tous les Français.
Non, pas tous les Français ! Il y en a qui n’aiment pas le fromage, il y en a qui n’aiment pas les fromages qui sont forts, il y en a qui n’aiment pas certains goûts, certaines odeurs, certaines textures.
Donc, en France, il y a des fromages pour tous les goûts.
Moi, personnellement, j’aime tous les fromages. Quand on m’a demandé plusieurs fois, j’ai dit ça… Excepté — je suis désolé si, par hasard, certains de nos amis corses nous écoutent — mais le fromage corse avec des vers dedans…
Si vous voulez avoir une idée, je n’ai pas le nom dans la tête, je l’ai oublié parce que c’est un nom corse, vous pouvez taper sur un moteur de recherche « fromage corse vers », vous allez avoir des surprises.
Évitez de le faire juste après manger. Le seul conseil que je puisse vous donner.
Donc : fromage, pain — je valide. Mais évidemment, pas tous les Français.
Ça dépend. Les goûts, les couleurs.
Pourquoi les Français prennent autant de vacances ? Cinq semaines de congés payés ? Waouh.
Moi, j’ai fait cinq jours en 2024. Non, cinq… plus deux ou trois, peut-être ?
Bon. Je n’ai pas fait plus de dix jours. Je n’ai pas pris plus de dix jours de vacances en 2024.
Donc : les professions libérales, les indépendants, toutes ces personnes n’ont pas cinq semaines de congés payés.
Cinq semaines de congés payés, c’est quand on a un contrat avec un employeur.
Donc, ça peut sembler très avantageux — et vous avez raison, ça l’est.
C’est vrai que c’est très agréable. Les conditions de travail en France peuvent paraître très souvent pénibles, très souvent difficiles pour les Français quand on vit en France, mais…
Quand on commence à voyager, ou quand on a beaucoup de contacts à l’international, avec des personnes dans d’autres pays, on réalise qu’on a beaucoup de chance en France.
Même si, bien sûr, il y a des personnes qui ont des métiers très difficiles, qui gagnent trop peu leur vie, pas assez d’argent, les salaires sont très bas ou ils n’augmentent pas assez.
Donc il y a des avantages, et il y a des inconvénients aussi.
Mais on a un système de santé qui est public, et qui rembourse quand même une grande partie des soins médicaux.
Il y a beaucoup de soins médicaux que l’on peut faire sans payer, ou en payant une toute petite partie de « la douloureuse », la facture — on l’appelle aussi « la douloureuse », vous aurez compris pourquoi.
Donc tous ces avantages sont bien réels.
Ça vient de la manière dont on a construit le système social, depuis très longtemps. Même avant la Révolution.
Et quand on compare avec d’autres pays, c’est vrai que ces avantages sont quand même assez considérables.
De même, l’école publique est gratuite.
On ne paie pas pour aller à l’école. On paie les fournitures : les stylos, les cahiers, les sacs, évidemment… mais l’école en soi est gratuite.
L’école publique, à ma connaissance. La majorité des écoles privées sont des écoles catholiques dans lesquelles vont certains catholiques pour avoir un enseignement religieux, qui est interdit dans l’école publique laïque.
Et également, comme le niveau est souvent plus élevé, on y trouve des élèves qui ne sont pas du tout catholiques. Et donc ces élèves sont là pour le bon niveau de l’école.
Ensuite, parlons un peu des manifestations.
Pourquoi les Français manifestent tout le temps ?
Parce que ça fait partie de la culture politique, et même sociale, j’allais dire.
Sans idéologie politique, on peut même aller manifester.
Mais c’est vrai que la plupart des gens ont quand même une idée du bord politique auquel ils appartiennent.
Ils savent plus ou moins quel parti représente le mieux leurs idées.
Donc, beaucoup de gens manifestent. Les manifestations sont souvent organisées par les syndicats, ou les syndicats participent, ou « récupèrent » comme on dit, la manifestation.
On parlera peut-être des syndicats une autre fois, parce que c’est un gros sujet.
Mais voilĂ , ils encouragent beaucoup Ă manifester.
Moi, personnellement…
J’ai entendu quelqu’un dire un jour :
« Je n’aime pas les joies forcées. »
Je reprendrai cette phrase à mon compte et je dirai — j’ajouterai :
« Je n’aime pas les joies forcées… ou les protestations forcées. »
Alors, quand on parle de joies forcées, c’était dans le contexte des supporters — en l’occurrence, les supporters de football.
J’ajouterai donc la protestation forcée pour les manifestations.
Donc, ce n’est pas trop mon truc, pour parler simplement.
Je n’aime pas participer à un mouvement de foule, un mouvement de masse, qu’il soit joyeux ou… ou protestataire.
Voilà . C’est une question de préférence personnelle.
J’ai manifesté une fois dans ma vie, quand j’étais au lycée, contre une loi qui allait toucher les jeunes travailleurs.
Et donc ça nous concernait plus ou moins. Ça allait nous concerner dans les années qui venaient.
Et donc, des manifestations étaient organisées. De grandes manifestations étaient organisées.
La loi, c’était la loi CPE, pour les curieux qui voudront se renseigner.
Et c’était une loi qui contenait beaucoup d’éléments favorisant la précarité des jeunes travailleurs.
Donc, on avait manifesté, puisque les lycéens étaient appelés à manifester.
Mais après dix ou quinze minutes, j’ai vite dévié, j’ai quitté la manifestation, et j’ai dit :
« Non. C’est pas pour moi. »
Nous avons parlé des manifestations, et nous allons parler maintenant des manifestants,
les Français, les personnes qui manifestent… et celles qui ne manifestent pas, comme moi.
Et comme beaucoup d'autres aussi.
Pourquoi les Français paraissent froids ?
Ils ne sont pas amicaux, comme on me dit souvent… parce que vous allez à Paris ?
Sérieusement ?
C’est vrai que la politesse, la bienséance, le bon comportement — je dirais — en public, est une chose que beaucoup de Français privilégient culturellement.
En France, il y a majoritairement, traditionnellement, des gens qui sont polis,
et qui aiment se comporter poliment avec les autres.
La familiarité n’en fait pas partie.
Donc ce n’est pas être froid, ce n’est pas de la froideur…
C’est plutôt de la politesse.
Et ensuite, quand on connaît un peu les personnes,
on peut commencer à se détendre un peu, à se relaxer un peu,
à apparaître moins réservé, moins formel qu’au premier contact.
C’est une question — je pense — de politesse.
Je viens de pondre cette analyse maintenant… elle vaut ce qu’elle vaut,
mais c’est mon observation. C’est ce que j’ai pu constater.
Donc, c’est plutôt de la politesse.
La politesse n’est pas en France de faire un grand sourire forcément,
mais plutôt d’être correct avec les gens.
Un peu comme dans certains endroits de luxe où on peut aller…
et les personnes qui sont là pour vous « servir », entre guillemets,
ne sont pas spécialement souriantes,
mais essaient de rester professionnelles.
Donc, on est professionnel dans toutes les situations. VoilĂ .
On essaie de rester poli.
Et rester poli pour nous, ça ne veut pas dire forcément sourire,
mais plutĂ´t ĂŞtre correct, utiliser les bons mots,
avoir la bonne attitude — et donc pas trop familière,
ce qui n’empêche pas d’être beaucoup plus familier quand on se connaît un peu.
Vous avez pu le constater avec moi :
après une minute, trente secondes de la première leçon,
je commence Ă ĂŞtre un peu plus familier.
Donc nous ne sommes pas arrogants,
nous ne sommes pas froids, fermés.
On critique, on peut sembler critiquer beaucoup,
mais c’est vrai qu’on a aussi cet esprit…
On attache, je pense, beaucoup d’importance à l’esprit critique,
au fait de se poser des questions.
Et donc, quand on critique,
c’est une manière de mettre en évidence,
de mettre en avant ce que l’on pense qu’il faut changer.
Mais c’est afin d’en discuter, afin d’échanger,
afin de penser — et non pas afin juste de critiquer pour râler.
Et peut-être que j’idéalise un petit peu…
Je pense que c’est ça.
C’est mon avis, il vaut ce qu’il vaut, comme je l’ai dit.
Ensuite, ce n’est même pas une question en général, c’est une remarque, encore une fois :
On parle trop vite.
Comme dans beaucoup de langues,
comme beaucoup de langues, dans beaucoup de langues,
les natifs parlent vite entre eux.
On ne s’en rend pas compte.
On ne réalise pas.
C’est tout simplement parce qu’on adapte la vitesse de notre parole
à la vitesse de notre pensée.
Pour dire des choses simples,
on ne va pas prendre une minute pour faire une phrase très simple,
pour exprimer quelque chose de très simple.
Par contre, quand on entend des débats entre des intellectuels,
des auteurs, certaines personnes,
certaines catégories de personnes,
on peut remarquer qu’elles parlent beaucoup moins vite
que d’autres personnes dans la vie quotidienne.
VoilĂ pourquoi on ne parle pas vite.
En tout cas, pas plus que les autres.
Après, quand on parle vite,
ça peut sembler plus difficile à comprendre.
Ce sont des choses qui tiennent de la prononciation,
qui dépendent de la prononciation.
Et on a déjà travaillé ça ensemble
pour ceux qui font des leçons.
Et pour la prononciation,
elle fait partie de l’apprentissage de la langue.
Elle est mĂŞme primordiale.
C’est la première chose.
Avant de vouloir faire des phrases,
il faut vraiment passer du temps sur la prononciation
et bien apprendre,
bien pratiquer cette prononciation.
Pour conclure,
nous ne sommes pas froids, arrogants, fermés.
Nous ne parlons pas spécialement vite.
Et nous ne nous plaignons pas tout le temps.
Nous ne critiquons pas tout le temps.
Nous ne râlons pas tout le temps.
Mais ce sont des caractères qui s’expriment peut-être un peu plus,
et les codes sont un peu différents avec d’autres cultures,
d’autres sociétés, même dans le monde occidental,
monde avec lequel nous partageons beaucoup de choses en commun.
Donc, pour conclure, je vous invite à découvrir l’artiste peintre Claude Monet.
Je pense que beaucoup le connaissent.
Certains ont visité sa maison à Giverny,
son ancienne maison puisqu’il est décédé, bien sûr.
Et donc, pour ceux qui ne connaissent pas,
je vous invite à chercher Les Nymphéas de Claude Monet.
C’est une série de tableaux.
Il y en a 250.
Une partie est exposée à Paris,
et peut-être ceux qui ont visité Paris ont vu ces tableaux à l’Orangerie.
Pourquoi je vous parle des Nymphéas de Claude Monet pour conclure ?
Parce que je pense que nous sommes comme les Nymphéas.
Nous sommes comme ces différents tableaux
qui représentent plus ou moins la même chose,
le même paysage, mais légèrement différent.
Les couleurs sont un peu plus vives ou un peu moins vives.
La lumière est un peu différente.
Les éléments sont disposés d’une autre manière.
Mais globalement,
on peut croire que ces tableaux appartiennent à la même série,
un ensemble.
D’autant plus que j’ai appris — grâce à la série HP que je vous avais conseillée —
que Claude Monet avait un problème de vue,
qui faisait qu’il ne voyait pas les couleurs telles qu’elles étaient dans la réalité,
en tout cas pour la majorité des personnes.
Et il avait une perception différente des couleurs.
Et au fur et à mesure que sa maladie a évolué,
il a eu des perceptions différentes des couleurs,
ce qui fait que beaucoup de tableaux ont aussi des nuances un peu différentes dans les couleurs.
Et donc, je conclurai avec cette petite métaphore :
nous sommes comme des Nymphéas.
Identiques si l’on regarde de loin.
Et si l’on s’approche un peu plus près,
on peut voir quelques nuances.
Mais nous ne sommes pas fondamentalement différents
de tous les autres êtres humains qui vivent sur cette planète.
Voilà , voilu, c’est terminé pour cet épisode.
Je vous remercie énormément, encore une fois :
Tout d’abord pour tous ces bons moments que l’on passe ensemble pendant nos leçons,
et aussi d’avoir écouté ce podcast,
de soutenir le travail que je fais.
[00:23:00]
...mais globalement, on peut croire que ces tableaux appartiennent à la même série,
un ensemble,
d’autant plus que j’ai appris grâce à la série HP, que je vous avais conseillée,
que Claude Monet avait un problème de vue
qui faisait qu’il ne voyait pas les couleurs telles qu’elles étaient dans la réalité,
en tout cas pour la majorité des personnes.
Et il avait une perception différente des couleurs.
Et au fur et à mesure que sa maladie a évolué,
il a eu des perceptions différentes des couleurs,
ce qui fait que beaucoup de tableaux ont aussi des nuances un peu différentes dans les couleurs.
Et donc,
je conclurai avec cette petite métaphore :
que nous sommes comme des Nymphéas.
Identiques si l’on regarde de loin
et, si on s’approche un peu plus près,
on peut voir quelques nuances,
mais nous ne sommes pas fondamentalement différents
de tous les autres êtres humains qui vivent sur cette planète.
[00:24:00]
VoilĂ , voilu !
C’est terminé pour cet épisode.
Je vous remercie énormément, encore une fois,
tout d’abord pour tous ces bons moments que l’on passe ensemble pendant nos leçons,
et aussi d’avoir écouté ce podcast,
de soutenir le travail que je fais.
Merci.
CIAO CIAO.
âś…Â Version FALC (Facile Ă€ Lire et Ă Comprendre) - Épisode 2 : LA FRANCE : la langue, le pays et les habitantsÂ
Épisode 2 : LA FRANCE : la langue, le pays et les habitants
Version FALC – Facile à lire et à comprendre
✅ Vocabulaire illustré - Épisode 2 : LA FRANCE : la langue, le pays et les habitants
Une grande parcelle de terre où pousse du maïs (grande plante avec des feuilles coupantes et des épis jaunes)
Enlever certaines fleurs des plants de maïs pour contrôler leur reproduction (travail agricole saisonnier très physique)
Une machine utilisée dans les entrepôts pour transporter des charges très lourdes sur des palettes